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Âge : 47 ans.

Don : flashs prémonitoires.


"Je n'ai jamais pu demander pardon à Bayl. Mais j'espère qu'un jour, tu pourras te réconcilier avec ton père."
Gemminy, Chapitre XIII

Alexandre est un illustre capitaine de l'armée impériale. Devenu militaire sous le règne d'Azuryth, il sert par la suite Diaman, dont il espère qu'il fera un bon souverain. Alexandre a un profond sens de la justice et du devoir qu'il a envers la lignée des Magnazurant. Il est très aimé des soldats et parvient sans mal à se faire obéir de tout un chacun, de par ses états de service et son charisme naturel.

Alexandre avait une femme et un fils, nommé Bayl, qu'il aimait tendrement, sans le lui avoir assez montré. Bayl s'engage dans l'armée afin de plaire à son père et celui-ci s'en réjouit, très fier de la voie choisie par son fils. Mais survinrent alors les rumeurs du coup d'état fomenté par les Phenasciens, et la guerre est alors déclarée. Diaman mobilise ses troupes afin d'assiéger Phenascyth et Bayl est tué en première ligne. Alexandre est accablé, mais parvient à surmonter son chagrin en se disant que son fils est tombé pour une bonne cause. Sa femme, elle, décède suite à la mort de son fils. Alexandre se retrouve donc seul et se dévoue totalement à son devoir afin d'oublier ses malheurs.

Mais il apprend par la suite - sans que cela ne soit clairement évoqué - que les rumeurs de coup d'état étaient infondés : les Phenasciens n'ont opposé aucune résistance sérieuse aux forces impériales, preuve qu'ils n'envisageaient aucune guerre contre SolaPiair. Diaman n'avait organisé ce faux complot que pour pouvoir s'emparer de la technologie et du savoir phenasciens. Alexandre est sous le choc : son fils était mort pour rien. La culpabilité se mit alors à le ronger, et petit à petit, il perdit foi en son souverain. Un choix se pose alors à lui : rester ou trahir...

Alexandre est un homme bon vivant, toujours prêt au bon mot ou à l'injure de comptoir, bien qu'il soit d'origine bourgeoise. La vie sur le champ de bataille l'a rendu réaliste, même un peu blasé. Il cherche désespérément un souverain digne de ce nom à servir. La douleur d'avoir perdu sa famille au nom d'un Empire injuste le culpabilise sans arrêt, car il estime que c'était à lui de protéger ses êtres chers, et de se rendre compte de la duplicité de Diaman. Il pense que s'il avait montré davantage d'affection à son fils, celui-ci n'aurait pas eu besoin de devenir militaire, et ne serait peut-être pas mort. Il trouvera en Perrydo une image du fils qu'il a perdu et se comportera avec lui comme il aurait dû se comporter avec Bayl, ce qu'il regrettera ne pas avoir fait. Le Don d'Alexandre n'est pas à proprement parler prophétique car il ne fait que lui montrer des possibilités futures, souvent en adéquation avec ses propres désirs. Il peut parfois contrôler ses visions pour voir quelque chose de précis, et parfois ne pas y parvenir du tout ; elles sont assez désagréables quand elles surviennent à l'improviste.

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